Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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La "cocue de Benghazi", c'est moi !

26/10/2011 08:52

La


réponse à Daoud Boughezala

Cher Daoud,
Lorsque j’ai lu ta « lettre ouverte aux cocus de Benghazi », je me suis sentie concernée, parce qu’il se trouve que ces "cocus", comme tu le sais, j’en fais partie. Je me verrais mal claironner aujourd’hui, avec ou sans trémolos dans la voix, « vive la Libye libre ! ». Pourtant, si je te donne raison – quoiqu’un peu tard – je n’arrive pas pour autant à me donner totalement tort.
C’est vrai, j’étais favorable à l’intervention en Libye. Mais pas forcément pour les raisons que tu soupçonnes. S’il m’est apparu inconcevable que nous assistions les bras ballants au massacre des civils de Benghazi, ce n’était pas par « droit-de-l’hommisme ». La lutte en faveur des droits de l’homme ne me semble pas spécialement condamnable, mais je ne suis pas naïve au point d’ignorer que leur défense est sélective. Tu serais en droit de me dire « pourquoi la Libye, et pas la Corée du Nord ? ». Tu aurais raison, si je n’avais que des arguments frappés du sceau des « bons sentiments ».
Seulement voilà, je suis de ceux qui pensent que les choix politiques d’un pays doivent faire prévaloir ses intérêts de nation. Dès lors, s’il m’apparaît qu’une guerre déclenchée au nom des « droits de l’homme » est conforme aux intérêts de la France, j’y souscris sans état d’âme. Tant pis si l’on me soupçonne de bien-pensance ou de BHLisme.
Que devions-nous faire, alors que Mouammar al-Kadhafi menaçait de réprimer son peuple dans le sang ? Demeurer l’arme au pied, au nom du principe de la non-ingérence ? Si nous avions agi de la sorte, on nous aurait accusé d’être les complices d’un massacre. La Russie et la Chine elles-mêmes, pourtant soucieuses de ne pas cautionner l’action d’une « communauté internationale » dont elles se méfient, ont préféré s’abstenir que de contrer la résolution 1973 à l’ONU. Crois-tu vraiment qu’il s’agissait d’une abstention compassionnelle ? Gageons plutôt que ces deux puissances ont voulu se prémunir contre toute accusation de connivence s’il y avait eu un massacre.
Par ailleurs, il m’a toujours semblé que notre action en Libye était sans comparaison avec celle que nous menons en Afghanistan. L’Afrique du Nord est à nos portes, l’Asie centrale est au bout du monde. Nous n’avons aucun intérêt là-bas, nous en avons quantité ici. Comment nier que notre avenir est indissolublement lié à celui des peuples du Sud de la Méditerranée ? Or nous ne pouvions empêcher ces populations de se soulever et de vaincre. Dès lors, même si leurs tyrans laïcs nous rassuraient, mieux valait approuver leur inéluctable destitution. C’est avec leurs successeurs, désormais, qu’il faudra savoir s’entendre.
Il est dangereux de lutter contre l’inévitable. N’éprouvas-tu pas la même honte que moi lorsque Michèle Alliot-Marie, alors ministre des Affaires Etrangères, proposa d’aider Ben Ali à réprimer ses opposants tunisiens ? Il semble qu’elle avait oublié le mot du général de Gaulle. « Il n’y a pas de politique en dehors des réalités », et ni « MAM » ni personne ne peut prétendre se dresser contre le sens de l’Histoire. Aussi vaut-il mieux l’accompagner, cette Histoire qui souvent nous surprend, et parfois nous déplaît. Surtout quand elle n’est pas la notre, mais celle de peuples qui désormais feront fi de notre bonne volonté.
Dans le cas de la Libye, il apparaît que sommes nous allés trop loin. Engagés sous l’égide de l’ONU dans une guerre déclarée au nom du « devoir de protéger », nous nous sommes bien vites affranchis du souci de la nuance pour passer de la protection à l’ingérence. Mais à quel moment aurait-il fallu se désengager ? Les civils libyens pouvaient-ils être en sécurité dès lors que la survie de Kadhafi et la détermination de ses fidèles maintenaient le pays dans une situation de « guerre civile », comme tu la qualifias avec justesse lorsque je parlais encore de « Révolution ».
Quant au Guide, tu sembles dire avec Jérôme Leroy, qu’il aurait fallu le juger. N’êtes-vous pas las, l’un et l’autre, de ces pantalonnades que constituent les procès devant la CPI (Cour spéciale internationale) et autres « tribunaux spéciaux » ? Allons-nous feindre encore longtemps de croire que le droit international est autre chose que l’application de loi des vainqueurs ? A l’inverse de Saddam Hussein, Kadhafi est mort à la guerre. C’est sans doute le moins que puisse souhaiter un colonel, et suffisamment rare à ce niveau de grade pour qu’il ait de bonnes raisons, où qu’il soit désormais, de s’en féliciter.
Nous nous acheminons donc vers une Libye islamiste. En sommes nous vraiment responsables ? Cela ne serait-il pas advenu de toute façon, avec ou sans les Occidentaux ? Des diverses Restaurations à l’Empire, combien fallut-il de temps à la France pour achever sa Révolution ? Nous avons survécu à la Terreur, qu’elle soit blanche ou robespierriste. Les libyens sont ils voués à mourir de la Charia ?
Il leur faudra bien du temps et bien des convulsions. Le sang coulera sans doute encore. Ainsi, je conçois que dans l'immédiat, ce toi qui ais raison. Mais ce ne sera pas forcément toujours le cas. Le vieil Hegel pensait que « la raison progresse dans l’Histoire ». Pourquoi m’interdirais-je, pour ma part, de croire que le pire n’est pas toujours certain ?
Coralie Delaume

Lire et relire :
Libye : pensée complexe contre pensée réflexe CLICK
Libye : Sarky gourmande ses amazones CLICK
Libye : il faut accepter de gagner une guerre CLOCK
Ben Laden, avec ou sans, il faut quitter l'Afghanistan CLOUCK





Nicolas Dupont-Aignan est un mauvais voyagiste

24/10/2011 11:47

Nicolas Dupont-Aignan est un mauvais voyagiste


Ce vendredi 20 octobre, Nicolas Dupont-Aignan, député l’Essonne et candidat à l’élection présidentielle, était invité sur iTélé.
A la veille du sommet européen de ce week-end, visant à préparer le sommet européen de mercredi, visant lui-même à préparer le G20 des 3 et 4 novembre à l’issue duquel on se décidera peut-être enfin à nous avouer que l’eurozone est foutue, il fut logiquement question du « sauvetage » de l’euro. D’ailleurs, quand on invite « NDA » c’est pour qu’il fasse son numéro eurosceptique. Cela semble amuser follement les journalistes qui n’hésitent pas, pour que le show soit réussi, à tendre eux-mêmes à l’élu gaulliste la verge avec laquelle il les rossera.
C’est ainsi qu’au détour d’une interview pourtant fort sérieuse, une jeune et jolie brune osa cette question confondante de naïveté bourgeoise « comment ferons-nous, si l’euro disparaît, pour voyager en Europe ? ».
Saperlipopette ! Voilà bien une question qu’on omet trop souvent d’aborder, tant nous avons pris l’habitude de parcourir les plages thaïlandaises, d’arpenter la grande muraille de Chine, de flotter sur l’onde de la mer Morte et de batifoler parmi les girafes de Namibie. Comment feront ceux d’entre-nous que l’indigence oblige à se contenter de promenades intracontinentales pour divaguer à leur aise dans une Europe sans euro ?
Voilà bien la question de la dernière chance. La question de l’interviewer qui a compris qu’il n’y en a plus d’autres à poser, et que l’euro est condamné.
Nicolas Dupont-Aignan se souvient quant à lui que tout le monde n’a pas le loisir de se poser ces questions-là. Sans doute a-t-il lu Zygmunt Bauman, et en a-t-il retenu que « ce qui sert de distinction entre ceux qui sont "en haut" et ceux qui sont "en bas" de la société de consommation, c’est leur degré de mobilité, c'est-à-dire leur liberté de choisir l’endroit où ils veulent être »[1].
Non, nous ne pouvons pas tous sillonner l’Europe. Non, nous n’avons pas tous l’heur d’être des « touristes » au sens baumanien. La réponse de NDA fut d’ailleurs sans appel: « pour pouvoir voyager, encore faut-il avoir un boulot ».
Coralie Delaume


[1] Zygmunt Bauman, Le coût humain de la mondialisation, Hachette Littératures, 1999.

Lire et relire:
Trois présidentiables au chevet de l'euro CLICK
Rapide leçon de calcul à l'usage des nostalgiques du franc faible CLACK
Chevènement veut réhabiliter le "roman national" CLOCK





Jean « démondialisator » Leonetti, ministre moderne

20/10/2011 15:01

Jean « démondialisator » Leonetti, ministre moderne


Remporter une victoire, ce n’est pas seulement gagner une élection. Imposer dans le débat public un concept est assurément une gageure. Exhumer une idée que l’on croyait reléguée au rang de vieille lune et obtenir qu’on en débatte est une belle réussite. Aussi Arnaud Montebourg peut-il se féliciter d’avoir gagné son pari démondialisateur. Si l’on ne sait pas ce que deviendra l’homme, ni quelle sera sa place dans la campagne socialiste, l’avenir du protectionnisme en tant qu’idée est quant à lui assuré.

De cela, on peut être certain lorsqu’on constate que tous, y compris les adversaires politiques de « l’impétrant », se voient contraints de se positionner sur un thème devenu « fashion ». Que Jean-Claude Trichet soit hostile à la démondialisation n’est pas très étonnant. Mais qu’il ressente l’urgence de l’exprimer est loin d’être anodin.
Que dire, dès lors, lorsque le ministre des affaires européennes du gouvernement Fillon se lance dans vibrant « éloge des frontières », et conseille à une poignée de parlementaires éberlués la lecture du livre éponyme de Régis Debray ?
Cette scène n’est ni le fruit d’une élucubration, ni un morceau choisi du dernier roman d’anticipation à la mode. Elle s’est produite au Palais Bourbon le 5 octobre. Jean Leonetti, alors auditionné par la commission des affaires européennes de l’Assemblée y affirma : « l’Europe doit désormais se construire différemment. Elle doit respecter ses frontières (…) dans les échanges commerciaux, la réciprocité doit s’imposer. Nous ne pouvons plus tolérer que certains ne respectent pas les règles sociales et environnementales en vigueur sur le marché européen, et que la réciprocité ne s’applique pas ».
Encore un petit effort, Monsieur le Ministre. A la prochaine audition, rappelez que l’Europe est une association de Nations souveraines, et que cette souveraineté appartient aux peuples. Vous entrerez alors pour de bon dans la modernité.
Coralie Delaume 

Lire et relire:
Primaires citoyennes, et si la modernité changeait de camp ?
CLICK
Peuple de gauche, es-tu là ? CLACK
 





Gaullisme : rassemblement et synthèse

19/10/2011 15:40

Gaullisme : rassemblement et synthèse


Chers Compagnon, Chères Amies

Nos conceptions du Gaullisme divergent un peu.
Dans le Gaullisme comme dans beaucoup de choses; les conceptions et les définitions, divergent suivant les personnes.
Mais dans la définition du Gaullisme, comme dans toutes définitions, il faut se référer à des faits, et que cette définition et sa pratique, soit en cohérence avec ces faits.
Le tout n'est pas de parler du Gaullisme faut-il encore le pratiquer.
Croyez-vous que De Gaulle était attaché à la commémoration des chrysanthèmes, lui qui n'a pas voulu d'obsèques nationales ?

Si nous éprouvons le besoin de lui rendre hommage, je me suis moi-même rendu sur sa tombe, il ne faut pas que cela devienne une priorité, vivre dans le souvenir, ce n’est pas assurer l’avenir.
Si son souvenir nous est nécessaire, nous devons l'évoquer sobrement, et ne pas en faire une priorité, c’est mon avis.

Le Gaullisme ne doit pas être la culture de la nostalgie, nous ne devons pas être dans une association commémorative, de gardiens de reliques.

Si être Gaulliste c’est admirer l’homme de l’appel du 18 juin, alors tout le monde est Gaulliste.
Se dire Gaulliste est une chose, le pratiquer, appliquer ses principes en est une autre.

Beaucoup se servent du Gaullisme comme d’un label de marketing électoral et politique ! Debout La république doit en être l’exception.

Combien de sois disant Gaulliste, vous ont-ils parlé du Capital/Travail ?
Combien vous ont-ils parlé de l’entreprise en copropriété, de la représentation des salariés aux conseils d’administrations des holdings avec des pouvoirs délibératifs ?
Combien savent-ils qu’il était contre l’Europe supranationale ?

"Puisque tout recommence toujours,
ce que j'ai fait sera tôt ou tard
une source d'ardeur nouvelle
une fois que j'aurai disparu"

Mémoire de guerre

Mais de quelle ardeur parle t-il ? Pensez vous qu’il s’agisse de l’ardeur du recueillement ?
Ou de l’ardeur pour conserver l’Indépendance de la France, de l’aboutissement du CAPITAL/TRAVAIL pour une répartition des richesses équitables ?
Cette ardeur c'est à nous de la faire vivre, ce serait, je pense la meilleure façon de lui rendre hommage, et de faire aboutir cet ambition qu’il n’a pu achever.

N’oublions pas, le Gaullisme c'est l'action, ils l'ont prouvé pendant la résistance, aujourd'hui, il ne s'agit pas de prendre les fusils, mais dans cette guerre économique, de nous servir de notre intelligence, de notre imagination, de notre initiative et enfin de notre sens des responsabilités, pas seulement de l’élite mais de tous.
Cette action il l’a insufflé également, avec les comités d'entreprises, pour inciter les salariés à prendre leurs responsabilités
Pour avoir des résultats économiques équitables pour tous.
La liberté c’est aussi s’assumer.

Ne soyons pas comme la Gauche, qui ne sait que critiquer ou gérer la misère tant bien que mal, plutôt que de critiquer soyons constructif.

A quoi pensent les Français, quand on parle de De Gaulle ?
A la résistance et la libération, mais aujourd’hui ce n’est plus de ce Gaullisme là, qu’il s’agit.

Je ferais un reproche aux Gaulliste, c’est de ne pas m’avoir fait connaître plus tôt, le principe élémentaire, du Gaullisme d’après guerre, savez-vous que j’ai du faire l’effort de faire des recherches, pour découvrir un Gaullisme économique et social qui m’a séduit : je suis la preuve vivante, d’un manque de communication des Gaullistes.

D’où la nécessité absolue de nos arguments pour persuader et convaincre nos concitoyens, faire découvrir, le Gaullisme économique et social, qui se traduit par le Capital/Travail, l’entreprise en copropriété.
Aujourd’hui, c’est bien cet aspect, qui nous intéresse, qui nous est nécessaire, et naturellement notre indépendance face l’Europe supranationale.
Quel est la légitimité de nos parlementaires si 80 % des lois sont décidées par des technocrates ?
Alors, notre mission c’est de convaincre le plus grand nombre, mais pour cela nous devons
avoir des arguments, incontestables et de bon sens.
C’est le but de ce tract, que j’ai diffusé à la plupart d’entre vous, « s’inspirer du Gaullisme économique et social pour un projet d’avenir constructif » sur Google, repris par désir d’avenir.

L’avantage que nous avons sur les autres partis, nous avons un projet, un idéal équitable possible et moderne: LE CAPITAL/TRAVAIL, qui impose une juste répartition de la richesse, la priorité du capital économique sur le capital issu des produits financiers.
Les autres partis sont basés sur le leadership, « les fans clubs » politique de la manipulation pour le pouvoir,
La politique des promesses inconséquentes, ou bien sur la manifestation, la révolution, la dictature prolétarienne.
Le Capital/Travail c’est la synthèse entre le libéralisme et le collectivisme, c’est peut-être la raison pour laquelle certains se disent « Gaulliste de gauche ». De Gaulle ne se voulait ni de gauche ni de droite, c’était quelqu’un qui appartenait à la petite bourgeoisie, il avait une certaine distance avec l’argent, il avait compris que l’économie devait être équilibrée et équitable tous, pour que nous ne connaissions plus la crise de 29 que lui avait connu.
Déjà il avait compris que trop de capitalisme financier, annihile le capitalisme d’entreprise et l'économie.

Le Gaullisme ce n’est pas gagner toujours plus, rappelez-vous, il payait les notes électricité à l’Elysée, il a refusé sa retraite de président de la république, Philippe Seguin a également refusé une augmentation de la cours des comptes.

En fait De Gaulle avait imaginé la mobilisation constructive, où tout les Français étaient appelé à prendre leurs responsabilités pour construire leur avenir et faire aboutir l'espoir.

Le Gaullisme n’est ni de droite ni de gauche, comme il l’affirmait lui-même, nous devons le présenter, comme la représentation de la société civile.
Le Gaullisme c’est tous simplement le parti du travail et d’une répartition équitable, le capital-travail un moyen responsable d’y parvenir.
 
Marcel Granier





Féérie socialiste et novlangue du progrès

17/10/2011 14:46

Féérie socialiste et novlangue du progrès


La primaire socialiste s’achève et l’on oscille déjà entre nostalgie et soulagement. Et pas seulement parce que cette séquence politique inédite nous aura familiarisés avec le novlangue du progrès.

Nostalgie, parce que nous nous sommes attachés aux figures de proue de cette « révolution citoyenne ». François, Martine, Ségolène ou Arnaud ont su imposer un « processus résolument moderne » et une « autre façon de faire de la politique ». Dans une optique « collective et participative » visant à « remettre l’électeur au centre du système », ils sont parvenus à susciter « l’implication responsable » de 2,7 millions de français.

Nous éprouvons aussi du soulagement. Faisant mentir les prophètes de malheur, et évitant avec brio « le piège de la cacophonie », les caciques socialistes se sont immédiatement rangés derrière leur champion, communiant dans la joie œcuménique « des idées et des rêves ». Voici donc venu le temps du « rassemblement des forces de progrès ». François Hollande aura besoin de toutes les bonnes volontés pour insuffler au « peuple de gauche » un « désir d’avenir » et une "éthique du dialogue".
En prenant massivement part à la primaire « citoyenne », militants et sympathisants ont en effet exprimé leur volonté de « changer la vie ». Voici donc les socialistes devant un défi historique. Car, comme le disait le généticien Axel Kahn, soutien de Martine Aubry, « réenchanter le progrès c’est le refonder ».
« Quand donc la politique prendra-t-elle en considération l'immense besoin d'amour de l'espèce humaine perdue dans le cosmos ? » se demandait Edgar Morin dans une convulsion poétique. Il semble bel et bien que ce temps soit advenu, ce temps de « l’espérance » et de « la magie du changement », qui sont bien sûr « à réinventer ».
Coralie Delaume






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